Réforme de l’administration : Impulser une nouvelle dynamique

3 août 2017 9 h 07 min0 commentsViews: 16

Un atelier sur le leadership et le développement des compétences de gestion  s’est ouvert hier au sein de l’institut national d’administration publique (INAP). Cette session de formation d’une semaine sont conjointement organisées par le Ministère du Travail et celui délégué à la Décentralisation en collaboration avec l’ambassade de l’Union européenne à Djibouti, l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) du Québec.

Sous la houlette d’un expert de l’ENAP, une trentaine d’élus locaux et régionaux sont appelés à suivre les modules au programme de ce séminaire. La tenue de ces assises studieuses s’inscrit dans le cadre du renforcement et perfectionnement des capacités des agents de l’Etat. L’initiative donne du piment au processus des reformes sectorielles, poursuivi par le gouvernement djiboutien.

Dans un discours  prononcé à cette occasion,  le secrétaire exécutif chargé de la reforme de l’administration a indiqué “que cette formation atypique, est le fruit d’une grande implication du Ministère du Travail, chargé de la Reforme de l’Administration en étroite collaboration avec le Ministère délégué en charge de la Décentralisation pour promouvoir les intérêts communs de la nation et cela au profit des élus locaux ». Il a rappelé que le président de la République avait fait  en mai 2011 un vibrant plaidoyer en faveur de la mise en œuvre d’une reforme  institutionnelle. Il s’agissait de moderniser par ce biais  les administrations  publiques de Djibouti.

L’atteinte de l’objectif passe par l’adoption des mesures innovatrices susceptibles d’impulser une nouvelle dynamique quant au fonctionnement des différentes instituions étatiques. En clair,  les acteurs institutionnels se doivent de mettre  en place des nouveaux concepts de gestion qui répondent aux normes standards internationales en matière de gouvernance administrative.

De son côté, le secrétaire général du Ministère délégué chargé de la Décentralisation a mis l’accent sur la  décentralisation qui  marque une rupture  avec les anciennes approches en matière de développement. Car la décentralisation consacre, a-t-il dit, la responsabilisation des acteurs institutionnels et des populations en général dans la gestion de leurs propres affaires. Or, les acteurs des collectivités territoriales affichent des faiblesses à ce propos. Aussi, est-il apparu nécessaire d’inverser cette tendance par le renfoncement des capacités des élus communaux et régionaux.

Pour sa part, le responsable de la coopération au sein de la Délégation de l’Union Européenne en République de Djibouti” a indiqué  que l’Union Européenne travaille depuis quelques mois avec le Ministère de la Décentralisation, le Ministère de Finances et les Conseils Régions (CR) sur un projet d’appui à la décentralisation et au développement local. Ce projet d’un montant de 12 millions   d’euros  sera approuvé l’année prochaine et mettra à disposition des CR tous les moyens nécessaires pour qu’ils puissent remplir les missions qui leur sont dévolues et rendre les services nécessaires aux citoyens”.

Mohamed Chakib

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