CNIPLCC/MCPT : La commission nationale de lutte contre la corruption imprime ses marques

16 juillet 2017 9 h 18 min0 commentsViews: 7

La commission nationale de lutte contre la corruption a organisé jeudi dans la salle de réunion du ministère de la communication, un atelier sur la déclaration du patrimoine au profit des différents cadres du ministère de la communication chargé des postes et des télécommunications. La Commission Nationale Indépendante de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (CNIPLCC), fer de lance de la nouvelle politique djiboutienne de lutte contre la corruption, a été créée en 2013.

Une réunion de présentation du rôle de la commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption s’est tenue jeudi dans la salle de réunion du ministère de la communication.  Le ministre de la communication chargé des postes et des télécommunications Abdi Youssouf Sougueh, le secrétaire général Ahmed Youssouf Elmi  ainsi que tous les hauts cadres de ce ministère ont pris part à cette réunion d’information sur le rôle de la commission de lutte contre la corruption.

Créée en 2013 par la loi N° 03/AN/13/7ème L complétant les dispositions législatives relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption, la commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption est une autorité administrative indépendante jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière, placée à la Présidence de la République.

Le directeur des investigations et déclaration du patrimoine,  M. Hamza Abdi Aden, a d’entrée présenté au ministre et aux cadres du mcpt, les missions de son institution. Il a par ailleurs exposé les cadres juridiques national, international et régional pour ensuite aborder la question des personnes assujetties à la déclaration du patrimoine. « Tous les indicateurs sont au vert, Djibouti est le premier pays le moins corrompu des pays de l’IGAD, et le 2ème dans l’espace Comesa, après le Rwanda », a-t-il déclaré. Toujours selon les propos du directeur des investigations, toute personne occupant une fonction supérieure de l’Etat dispose d’un délai d’un mois après la remise des documents officiels pour remplir le formulaire de déclaration de biens.

Il devient donc obligatoire de déclarer les immeubles bâtis ou non bâtis, les meubles, les bijoux, les voitures, les fonds de commerce, les comptes bancaires. Cette déclaration prend également en compte, les collections d’œuvres d’arts, bref tous les objets de valeur. « Notre mission est d’éradiquer la corruption et sensibiliser la population à lutter contre la corruption », a déclaré le directeur des investigations et des déclarations du patrimoine.

A titre de rappel, tout défaut de déclaration de patrimoine constitue une infraction, le contrevenant s’expose à une amende allant de 500 000 fdj à 3 000 000 fdj, ainsi qu’à des poursuites pénales pour toutes fraudes ou omissions. Outre de lourdes peines de prison, la loi djiboutienne de juillet 2013 qui a créé la CNIPLCC prévoit également la confiscation des produits issus d’un enrichissement illicite.

Dans la même journée, les représentants de cette commission se sont rendus au siège de la RTD, et à l’Imprimerie Nationale.

N. Kadassiya 

 

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